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​Observations du mois de septembre 2020

​Toutes ces observations peuvent varier suivant les endroits dans un même département. La météo peut aussi jouer un grand rôle d'une année sur l'autre. Ces notes ne font pas loi, ce sont essentiellement des indications et des incitations à aller sur le terrain.​

Septembre 2020

Ce mois de septembre s'annonce à nouveau très chaud et sec.
Pourtant, après une averse orageuse, la première depuis plusieurs semaines,
j'ai croisé, au bord d'un chemin, une petite Salamandre tachetée
qui semblait profiter de ce peu d'humidité retrouvée. 
C'est la première fois que j'avais l'occasion de photographier
cette espèce d'Amphibien qui se fait de plus en plus rare.
De plus la Salamandre sort essentiellement la nuit, 
c'est dire la chance de la trouver là !
Notez que la Salamandre ne nage pas.
Elle se déplace lentement, c'est pourquoi
on en trouve quelques fois écrasées sur la route.
Sa peau est toxique, c'est son moyen de se protéger des prédateurs.
Elle possède aussi, derrière les yeux, des glandes qui peuvent projeter
un poison qui peut provoquer des brûlures et des nausées.
Ne pas chercher à l'attraper et éviter tout contact.
Elle se nourrit d'insectes, limaces, vers de terre.
elle est donc utile et doit être protégée.
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Comme cela arrive assez souvent, j'ai constaté que, cet été, des loges de Pics noirs
que je surveille régulièrement, ont été envahies par des locataires opportunistes.
​D'abord par des Frelons asiatiques, dont on se passerait ! 

Frelons asiatiques

Ici, la loge a été utilisée par des Abeilles sauvages. 
Dommage pour le Pic noir qui devra creuser une nouvelle loge,
mais l'Abeille sauvage est un insecte extrêmement utile car très bon pollinisateur.

Abeilles sauvages

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Août/septembre, c'est la saison des figues, et comme chaque année,
ces fruits attirent nombre visiteurs.
Je vous laisse découvrir quelques portraits... ;-)

Fauvette à tête noire mâle

Fauvette à tête noire femelle

Fauvette à tête noire juvénile

Fauvette des jardins

Sittelle torchepot

Orite à longue queue

Mésange bleue

Étourneau sansonnet juvénile

Étourneau sansonnet adulte

Pie bavarde

Loriot d'Europe femelle

Loriot d'Europe mâle

Frelon asiatique

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Belle observation (Merci Claude ;-) ) d'un Rollier d'Europe juvénile de passage.
​Il ne sera pas resté bien longtemps !

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Retour au bord de l'eau, à l'affût, il y a toujours quelque chose à voir : 
d'abord le jeune Bihoreau gris, que j'avais suivi le mois dernier, est toujours là
et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il a affiné sa technique de pêche ! 
On le voit ici tenant un poisson-chat

Il va l'avaler entier sans trop de difficultés !

Ensuite, je vous présente mon copain Patapon, le Héron cendré.
Nous avons passé plusieurs heures à quelques mètres l'un de l'autre,
et il m'a montré sa façon de pêcher les Écrevisses 😁
(Non, en fait, il ne savait pas que j'étais là 😉 )

Première étape : il avance très lentement dans l'eau pour repérer sa proie

Après être resté un bon moment immobile, il projète son bec d'un coup sec

Et voilà ! une Écrevisse ! il s'en va vers la berge pour la déguster

C'est plus prudent, si elle venait à lui échapper.

Ici, c'est un petit poisson-chat au menu, et Patapon s'ébroue de plaisir !

En vol, le Héron cendré replie le cou, tend les pattes vers l'arrière.
Les battements d'ailes sont amples et il donne une impression de lourdeur.
Il pousse aussi un cri rauque et croassant comme pour signaler son arrivée.

Héron cendré

Parmi les espèces d'oiseaux que l'on peut fréquemment rencontrer au bord de l'eau,
il y a les Aigrettes : l'Aigrette garzette et la grande Aigrette
Quelles différences ? 
D'abord la taille : la grande Aigrette mesure un peu plus d'un mètre de haut
alors que l'Aigrette garzette ne fait que 65 cm 

Autres critères pour les identifier quand on ne les voit pas côte à côte : 
l'Aigrette garzette possède un bec noir et des "chaussettes" jaunes
alors que la grande Aigrette a les pattes noires et le bec jaune

Aigrette garzette

Grande Aigrette

​Comme le Héron cendré, les Aigrettes ont un vol fait de battements d'ailes lents,
mais plus majestueux. Elles ne planent que lors de l'atterrissage.

Aigrette garzette

Grande Aigrette

Il arrive souvent que les Aigrettes se chamaillent pour leur coin de pêche.
La nouvelle arrivée se fait alors repousser de quelques mètres
par des cris et des petites poursuites. 
Tout rentre rapidement dans l'ordre 😉

On passe du blanc au noir : voici le grand Cormoran, 
le mal aimé des pêcheurs car sa consommation de poissons
​en fait un sérieux concurrent !

Son plumage n'est pas entièrement noir, il possède des reflets bleus et verts,
des parties blanches sur le cou et le ventre. Ses yeux sont verts. 

C'est un oiseau grégaire qui vit en colonie qui peut atteindre plusieurs dizaines d'individus.

Le grand Cormoran est un très bon nageur, il chasse sous l'eau jusqu'à 20 mètres de profondeur
et peut rester immergé près d'une minute

Son bec crochu lui permet de saisir les poissons, parfois de très belle taille, 
​et les remonter à la surface pour les avaler.

Quand le Cormoran prend son envol, il s'extrait de l'eau à grands coups de battements d'ailes,
et met plusieurs mètres pour décoller.
​C'est toujours un spectacle étonnant.

L'inconvénient, pour le Cormoran, est que son plumage n'est pas étanche.
Il doit donc, après chaque baignade, faire sécher son plumage.
Pour cela, il s'installe, ailes écartées, au soleil ou au vent
​et peut rester ainsi plusieurs heures.

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Rencontre avec le Martin-pêcheur d'Europe femelle (marque orange sous le bec),
d'abord en portrait classique

et trois images, loin d'être parfaites, du Martin-pêcheur en action de pêche,
mais que j'espère un jour réussir.
​D'abord le vol stationnaire : 

Puis le plongeon !

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Au bord de l'eau, on peut aussi rencontrer bien d'autres espèces,
plus ou moins habituelles...

Petit Gravelot juvénile

Petit Gravelot adulte

Chevalier guignette

Chevalier culblanc

Bergeronnette grise juvénile

Bergeronnette grise adulte

Bergeronnette des ruisseaux

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​Mais en cette période de migration, l'oiseau que nous attendons tous,
c'est le superbe Balbuzard pêcheur, 58 cm pour une envergure pouvant atteindre 1,70 mètre.
Je l'ai attendu 2 semaines en pleine canicule et le jour où j'ai pu le voir,
il n'y avait pas de soleil, juste un ciel bien gris, d'où les photos un peu ternes.☹️
Il était attendu par les observateurs et photographes mais sa venue n'a pas été appréciée
par un Épervier d'Europe, qui, bien que plus petit, a tenté de le chasser, en vain.

L'Épervier d'Europe nullement impressionné par le grand rapace.

​Le Balbuzard pêcheur, comme son nom l'indique, se nourrit exclusivement de poissons.
​Sa technique de pêche est impressionnante : 
d'abord il survole le plan d'eau à bonne hauteur (10 à 20 mètres)
puis, quand il a repéré sa proie, un poisson en surface, 
il pratique le vol stationnaire avant de piquer tête et serres en avant, provoquant une belle gerbe d'eau.
Il va ensuite s'arracher de l'eau avec sa proie à grands coups d'ailes
et s'en va s'installer sur un arbre, un perchoir ou même au sol pour déguster son repas.

Survol

En vol stationnaire

Début du plongeon

Serres en avant

Un grand "plouf"

Et il s'arrache de l'eau...

Et emporte sa proie

Vous trouverez également dans la rubrique des thématiques du site
trois dossiers photos sur le Balbuzard pêcheur :
Sa pêche, son repas et sa toilette.
Des dizaines de photos à ne pas rater !
Vous pouvez aussi retrouver ma vidéo sur le repas du Balbuzard rubrique Vidéo

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