La Huppe Fasciée
La huppe fasciée : Peut être avez vous aperçu ces jours dans votre jardin cet oiseau au plumage chamois orangé et aux ailes arrondies bigarrées de noir et de blanc, portant une huppe parfois érigée en éventail ? Si c'est le cas , on peut dire que la Huppe fasciée est venue s'installer près de chez vous
après sa longue migration, venant souvent de l'Afrique équatoriale, pour y faire son nid
dans un trou d'arbre ou un nichoir à sa taille posé aux alentours de votre domicile.
Le mot "fascié" veut dire : marqué des bandes Ce sont donc les bandes alternées noires et blanches de leurs ailes qui lui valent cet adjectif composant son nom et la décrivant en complément du port de sa huppe bien visible.
Son chant caractéristique, "oupp-oupp-oupp" ne peut pas être confondu avec celui des autres espèces d'oiseaux, il est doux, caverneux et il porte loin.
La femelle couve seule sa ponte qui compte 5 à 7 œufs. Sa nourriture est faite de Coléoptères,
de diptères, d'hyménoptères et de leurs larves. La Huppe fasciée peut aussi se nourrir de petits lézards.
Elle repartira en Afrique dés la fin de l'été.
(Texte Jacques Pellerin)
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sur les Huppes fasciées
sur les Huppes fasciées
Poèmes
Les Huppes, l'envol
De leur pommier noueux,
De leur nid si profond,
Les huppettes, hier soir, dans un grand vent d’orage
S’en sont allées…
Par la vallée
Titubantes et tâtonnant
Eblouies et un peu perdues…
C’était tendre. Et tout sentait bon,
Arbres et branches,
Dans l’herbe haute du chemin
Elles pouvaient se perdre, enfin,
De découverte en découverte…
Avoir un peu peur, fuir le chien,
Remonter dans le nid, soudain,
Toutes surprises…
De la Vie, du Printemps qui grise
De ce soleil des lendemains…
J. St Hugues
Les Huppes du pommier
Je ne les revois plus…Où sont-elles parties, après avoir quitté,
Ici, ce nid de mousses ?…
Leurs envols, me faisaient, ici, les heures douces
Et j’aimais leur petit manège familier
Et leurs silhouettes huppées
Colorées autour du vieil arbre !..
Leurs émois, leurs effrois, leurs joies
Leur retour au nid profond,
Leurs retrouvailles….
Le tilleul a fleuri
Les abeilles bourdonnent,
Sur le très vieil arbre odorant
Et vous avez laissé le nid
Creux et profond, qui s’abandonne…
Où êtes-vous ?…
Vous reverrai-je de nouveau
Pour un autre printemps encore
Dans le vieil arbre toujours beau,
Refaire, aux nouvelles aurores
Le nid profond que vous aimiez ?.
On coupera l’Arbre,…peut-être…
S’il gêne un peu… ?
Serai-je, encore, à la fenêtre,
A vous voir aller et venir
Travailler, naître,
Vous activer, vivre, partir ?…
J. St Hugues
1978