Rouges-queues
Le rouge-queue noir : Dans nos villes et nos villages où le silence règne, le Rougequeue noir, souvent perché sur un toit ou une antenne de TV , ne manque pas de se faire remarquer par son chant grinçant composé de 4 parties : Quelques notes sifflées - une courte pause - un bruit de froissement - puis quelques notes sifflées, le tout en un bref instant.
Son cri est lui aussi assez facile à retenir, il est composé d'un "wist" aigue suivi d'un "teck" sonore.
Une fois le chant localisé, il vous sera assez facile de bien observer cet oiseau qui aime rester ou revenir à ses postes d'observation et de chasse.
Pour son aspect, le seul point commun entre le mâle et la femelle est la couleur rouille de la queue.
Pour le reste, le mâle est noir et bleu foncé avec pour les plus âgés un miroir blanc sur les ailes.
La femelle et le juvénile sont de couleur grisâtre, légèrement plus claire sur le dessous.
Le bec est fin, assez caractéristique des oiseaux plutôt attirés par des petites proies (insectes, araignées,...).
Cet oiseau couve dans les creux, sous les poutres, dans les granges et les garages
mais aussi dans les nichoirs largement ouverts qu'on leur propose.
Il se nourrit d'insectes et d'araignées. Il peut aussi consommer des baies en automne.
Le Rouge-queue noir est un migrateur partiel qui part tard en saison dans les régions chaudes
et qui revient tôt en saison printanière.
(Texte Jacques Pellerin)ci pour modifier un élément..
Le rouge-queue à front blanc : Le Rougequeue à front blanc ayant hiverné en Afrique arrive chez nous
4 à 6 semaines après le Rougequeue noir.
Il aime fréquenter les parcs et les vieux jardins avec de grands arbres et si possible pas trop loin d'étendues d'eau (rivières ou étangs).
Le mâle est facilement reconnaissable avec son dessous orangé, son dessus et sa calotte gris cendré, sa gorge noire et le haut de son front marqué de blanc.
La femelle et le juvénile sont plus clairs et de couleur gris brunâtre sur le dessus.
Le chant du mâle est très marqué et caractéristique.
Il est fait de strophes courtes, mélancoliques et répétitives entrecoupées des petits
espaces silencieux.
Son cri est un doux "huit" souvent suivi d'un "tik-tik" sec.
Le Rougequeue à front blanc niche dans des cavités naturelles ou artificielles aux entrées ovales de préférence et pas trop petites.
Il se nourrit d'insectes et de larves prélevés sur les branchages des grands arbres et en automne il consomme aussi quelques baies.