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​Observations du mois de février 2025

​Toutes ces observations peuvent varier suivant les endroits dans un même département. La météo peut aussi jouer un grand rôle d'une année sur l'autre. Ces notes ne font pas loi, ce sont essentiellement des indications et des incitations à aller sur le terrain.​

S'il est un endroit relativement facile pour faire  de jolies observations et satisfaire son envie de faire des photos, c'est bien près de la mangeoire en hiver ! Même si les sujets sont quasiment les mêmes chaque année, les scènes peuvent être différentes, les attitudes particulières...
J'ai laissé sur place, tout proche de la mangeoire des Cardères qui avaient poussé là.
Bien m'en a pris ! C'est l'occasion de faire quelques clichés qui sortent de l'ordinaire :
ici, un Gros-bec casse-noyaux femelle qui semble poser pour le portrait.

La Cardère est pourtant plus "destinée" au Chardonneret élégant qui lui doit son nom...

D'ailleurs, il se régale encore de quelques petites graines...

Elle sert également de reposoir au Verdier d'Europe.

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L'abreuvoir est toujours en place, été comme hiver, car les oiseaux ont besoin d'eau tout au long de l'année pour s'abreuver ou se nettoyer les plumes. Ne pas oublier de casser la glace en cas de gel !
Gros-bec casse-noyaux et Chardonneret élégant.

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Si le mois dernier j'avais été étonnée de voir cinq Gros-becs casse-noyaux ensemble, chose rare chez moi, quelle n'a pas été ma surprise, un matin, d'en voir venir 4, 5 puis 8 puis 10 pour finalement compter pas moins d'une trentaine de cet oiseau pourtant si discret ! Un passage de migrateurs sûrement, car cette colonie n'est restée que deux jours.

Il était difficile de faire une photo de l'ensemble, il y en avait partout : sur la mangeoire, sur les branches proches et même au sol. Évidemment, cet oiseau assez bagarreur m'a gratifiée de scènes de disputes mémorables.

Ce sont des postures parfois d'intimidation...

... Mais lorsque les choses s'enveniment, ce sont de véritables prises de becs qui visent à montrer la force des protagonistes.

 Quand on sait qu'un Gros-bec est capable d'éclater un noyau de cerise par la seule puissance de son bec, ces disputes peuvent donner lieu à de graves blessures. C'est le cas ici d'une femelle dont le bec a été littéralement sectionné à sa base inférieure.

J'avais remarqué que cette femelle avait le bec très sale, (ce qui est un signe de mauvaise santé ou de problème chez un oiseau), elle n'arrivait pas manger correctement et tentait d'avaler ses graines en buvant beaucoup.
Elle n'a pas survécu.

Ce mâle a dû recevoir un mauvais coup sur l’œil droit !

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13 février 2025 : Les températures du jour assez douces ont déclenché le réveil de la nature : voici les premières chenilles processionnaires qui défilent.

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Les oiseaux ont commencé leurs chants d'amour, la mangeoire est beaucoup moins fréquentée : je diminue progressivement les apports de graines pour avoir totalement arrêté les nourrissages fin mars.
Les Mésanges charbonnières inspectent le vieux nichoir (18 février).

Il est presque tard pour procéder au nettoyage des nichoirs, j'aurais dû m'y prendre plus tôt, je ne m'attendais pas à un redoux si précoce ! Sur la quinzaine de nichoirs que j'ai inspectée, j'en ai trouvé trois garnis de nids de guêpes maçonnes... J'ai évacué les insectes près d'un vieux tas de bois afin qu'ils trouvent refuge à l'abri pour le reste de l'hiver.

Le nichoir à Mésange charbonnières était quant à lui entièrement comblé par un nid de Frelons européens (que j'avais photographié cet été). Quelle merveille de construction ! Malgré tout, les nids ne sont pas réutilisés par les frelons.

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